[MA-VM-129]
Lecteurs de sentences
Les plus mauvais lecteurs de sentences ce sont les amis de l’auteur, pour peu qu’ils s’appliquent à conclure du général au particulier, à quoi les sentences doivent leur origine: car, en faisant ainsi lesflaireurs de cuisine, ils mettent à néant toute la peine que s’est donnée l’auteur et n’ygagnent, comme ils le méritent d’ailleurs, au lieu d’un aperçu ou d’un enseignement philosophique, au meilleur cas ou au pire, que la satisfaction d’une vulgaire curiosité.