Facta Ficta

vitam impendere vero

Nietzsche thinking

[MA-VM-373]

Après la mort

Il arrive généralement que nous trouvions incompréhensible l’absence d’un homme longtemps seulement après sa mort: pour de très grands hommes, c’est parfois seulement après des dizaines d’années. Celui qui est franc devant lui-même se dit, à l’occasion d’un décès, qu’en somme il n’y a pas beaucoup à regretter et que l’homme qui prononce solennellement l’oraison funèbre est un hypocrite. Mais la disette finit par enseigner la raison d’être d’un individu, et l’épitaphe véritable pour un mort, c’est un tardif soupir de regret.