Facta Ficta

vitam impendere vero

Nietzsche thinking

[MA-VM-51]

Joie et erreur

L’un fait involontairement du bien à ses amis par toute sa nature, l’autre volontairement par des actes particuliers. Si le premier cas est considéré comme supérieur, c’est au second seulement que s’allie une bonne conscience et un sentiment de joie, — je veux dire la joie que procurent les bonnes œuvres, un sentiment qui repose sur la croyance que nous pouvons à volonté faire le bien ou le mal, c’est-à-dire sur une erreur.