Facta Ficta

vitam impendere vero

Nietzsche thinking

[MA-WS-187]

La guerre comme remède

Aux peuples qui deviennent faibles et misérables on pourrait conseiller la guerre comme remède: à condition, bien entendu, qu’ils veuillent à toute force continuer à vivre: car, pour la consomption des peuples, il y a aussi une cure de brutalité. Mais vouloir vivre éternellement et ne pas pouvoir mourir, c’est déjà un symptôme de sénilité dans le sentiment. Plus on vit avec ampleur et supériorité, plus vite on est prêt à risquer sa vie pour un seul sentiment agréable. Un peuple qui vit et sent ainsi n’a pas besoin des guerres.